Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
TPE
22 janvier 2009

Les sentiments éprouvés dans les camps

Si c'est un homme, de Primo Levi   

      

Nous pouvons constater que dans le récit de Primo Levi, il n'y aucun signe de haine ni de vengeance, en effet, il raconte son histoire de manière neutre.
Il explique, dans son appendice, à la fin du livre, qu'il « préfère que ses actes soient inspirés par la raison » et que par la haine car c'est « un sentiment bestial et grossier » .


Le mort qu'il faut, de Jorge Semprun

Jorge Semprun a sûrement dû éprouver d'épouvantables sentiments lorsqu'il fut interner à Buchenwald en 1944. En effet, il a mis 50 ans pour sortir " Le mort qu'il faut", qui est un témoignage douloureux où il nous montre sa répugnance envers ce camp de concentration.

Le fait qu'il veuille survivre en empruntant l'identité d'un autre, montre à quel point il est désespéré et que cette expérience au camp a perverti son esprit.

La nuit, d'Elie Wiesel

On voit dès les premières pages que l'auteur exprime beaucoup ses sentiments. Durant son emprisonnement dans les camps,  on peut voir qu'il a peur « Ces paroles qui sortaient de dessous terre , d'une forme sans visage, m'emplirent de terreur ».   

Il haït sa nouvelle existence, atroce et sans pitié, qu'il est obligé de vivre sans contestation. La vie dans les camps est rythmée par une cloche « La cloche. (...) Elle me donnait des ordres et je les exécutais automatiquement. Je la haïssais. »   

Le narrateur, vers la fin du roman, commence à en vouloir à son père. Trop faible, il doit s'occuper de lui ce qui l'entrave. Son père tombe malade et il lui cède une partie de sa ration de nourriture pour le garder en vie « Je lui donnais ce qui me restait de soupe. Mais j'avais le cœur gros. Je sentais que je lui cédais cela contre mon gré. »   

  Son père s'affaiblit de plus en plus et il s'en veut d'avoir pu penser à se débarrasser de lui. Il l'aime mais il reste quand même un poids pour lui. Il fini par mourir et Eliezer ressent presque du soulagement

« Je ne pleurais pas, et cela me faisait mal de ne pas pouvoir pleurer. Mais je n'avais plus de larmes. Et, au fond de moi-même, si j'avais fouillé les profondeurs de ma conscience débile, j'aurais put-être trouvé quelque chose comme : enfin libre ! ... »   


Publicité
Publicité
Commentaires
TPE
Publicité
Publicité