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TPE

29 janvier 2009

Conclusion

       

        L'histoire de ce génocide en Allemagne est connu de tout le monde mais c'est la vision de l'auteur qui change tout. Tous les écrivains nous ont décrit l'organisation des camps et l'abomination dans laquelle ont souffert les détenus, cependant, aucun d'entre eux ne le décrit de la même manière. Le registre et le ton des livres étudiés ne sont pas les mêmes et donc différencie un auteur d'un autre. C'est le cas pour tous les romans. Enfin le besoin de témoigner de ces auteurs est varié selon l'impact que l'expérience des camps leurs a infligé.
Cependant certains écrivains ont écrit de nombreuses thèses plutôt explicites en ce qui concerne l’existence des chambres à gaz et de ce génocide. C'est ce que l'on appelle le "négationnisme" est c'est aussi une façon de donne sa vision des choses vis-à-vis des camps de concentration et d'extermination.

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23 janvier 2009

Le besoin de témoigner

Le besoin de témoigner est, pour ces auteurs, de raconter les abominations de ces camps même si à l'époque de la parution de ses livres, les récits racontant ces massacres étaient d'actualité.

Si c'est un homme, de Primo Levi


        Primo Levi dit ne pas avoir écrit un roman historique pour informer les personnes de ce génocide, en effet, il déclare ne pas avoir donnés chiffrés ni même le mécanisme de ces chambres à gaz. Ce témoignage est un moyen pour lui de montrer, à travers son expérience terrible, les actes absurdes et horribles qu'ont fait preuve les nazis.

Le mort qu'il faut, de Jorge Semprun

        Le mort qu'il faut est apparue 50 ans après son emprisonnement à Buchenwald et l'on constate que cette longue date avant de le publier est dû à l'extrême refoulement de cette expérience chez Semprun. Ce besoin de témoigner a donc servi à l'auteur soulager son esprit de cette horrible époque mais aussi de donner son propre point de vue à ces camps.


22 janvier 2009

Auschwitz


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« Arbeit Macht Frei »

Le travail, c'est la liberté

22 janvier 2009

Les sentiments éprouvés dans les camps

Si c'est un homme, de Primo Levi   

      

Nous pouvons constater que dans le récit de Primo Levi, il n'y aucun signe de haine ni de vengeance, en effet, il raconte son histoire de manière neutre.
Il explique, dans son appendice, à la fin du livre, qu'il « préfère que ses actes soient inspirés par la raison » et que par la haine car c'est « un sentiment bestial et grossier » .


Le mort qu'il faut, de Jorge Semprun

Jorge Semprun a sûrement dû éprouver d'épouvantables sentiments lorsqu'il fut interner à Buchenwald en 1944. En effet, il a mis 50 ans pour sortir " Le mort qu'il faut", qui est un témoignage douloureux où il nous montre sa répugnance envers ce camp de concentration.

Le fait qu'il veuille survivre en empruntant l'identité d'un autre, montre à quel point il est désespéré et que cette expérience au camp a perverti son esprit.

La nuit, d'Elie Wiesel

On voit dès les premières pages que l'auteur exprime beaucoup ses sentiments. Durant son emprisonnement dans les camps,  on peut voir qu'il a peur « Ces paroles qui sortaient de dessous terre , d'une forme sans visage, m'emplirent de terreur ».   

Il haït sa nouvelle existence, atroce et sans pitié, qu'il est obligé de vivre sans contestation. La vie dans les camps est rythmée par une cloche « La cloche. (...) Elle me donnait des ordres et je les exécutais automatiquement. Je la haïssais. »   

Le narrateur, vers la fin du roman, commence à en vouloir à son père. Trop faible, il doit s'occuper de lui ce qui l'entrave. Son père tombe malade et il lui cède une partie de sa ration de nourriture pour le garder en vie « Je lui donnais ce qui me restait de soupe. Mais j'avais le cœur gros. Je sentais que je lui cédais cela contre mon gré. »   

  Son père s'affaiblit de plus en plus et il s'en veut d'avoir pu penser à se débarrasser de lui. Il l'aime mais il reste quand même un poids pour lui. Il fini par mourir et Eliezer ressent presque du soulagement

« Je ne pleurais pas, et cela me faisait mal de ne pas pouvoir pleurer. Mais je n'avais plus de larmes. Et, au fond de moi-même, si j'avais fouillé les profondeurs de ma conscience débile, j'aurais put-être trouvé quelque chose comme : enfin libre ! ... »   


22 janvier 2009

Auschwitz


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Le crematorium du camp d'extermination, Auschwitz

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21 janvier 2009

Le registre, le ton du récit


Chaque roman, quel que soit son genre, a un registre dominant qui détermine l'impact de l'œuvre sur les lecteurs.

Si c'est un homme, de Primo Levi


        Primo Levi dans son célèbre ouvrage, raconte son expérience avec un style très synthétique et méthodique mais aussi avec une telle sobriété que les scènes deviennent alors simples à comprendre mais aussi pénibles à accepter. Les scènes décrites, pour la plupart du temps, comportent des anecdotes troublantes et donc, nous paraissent choquantes grâce à sa facilité d'écriture.

Nous pouvons dire que dans ce roman il n'existe pas de registre dominant. Au premier abord, on pourrait imaginer que Primo Levi raconterait son histoire en utilisant un registre pathétique, pour exprimer sa souffrance, ou encore, un registre polémique pour montrer sa rancœur envers les nazis, qui lui ont volé une grande partie de sa vie mais, aucune trace de ces deux registres. Il n'exprime pas sa haine envers les SS, ni même sa tristesse ou encore son désespoir. Son but était avant tout informatif.


La mort est mon métier, de Robert Merle

L'extermination des détenus est décrite de façon neutre, comme si le narrateur n'était pas concerné par la vie de ces hommes, qu'il tue. La solution finale est racontée sans sentiments.

Aucune trace de registre pathétique. Aucune pitié à l'égard des prisonniers. Comme nous l'avons vu dans le traitement des hommes dans les camps, le narrateur ne considère pas les prisonniers comme des hommes mais comme des cobayes servant à tester de nouvelles techniques de gazage.

Et tout cela sans pitié ou dégoût. Aucune trace de sentiments pour tous les hommes qu'il tue sans remord.


Le mort qu'il faut, de Jorge Semprun

Jorge Semprun nous raconte une nuit à Buchenwald où il doit prendre l'identité d'un  jeune garçon mourant. Mais il la raconte sans pathos ni colère. En effet on ne perçoit aucune connotation péjorative ni dans l'utilisation des adjectifs ni dans la manière d'exprimer ses sentiments,  aucune marque de tristesse ni de colère.

Ce récit est comme un soulagement ; un sentiment d'apaisement domine dans ce livre, car comme on le saura plus tard, ce souvenir noir de sa vie avait été refoulé tout au fond de lui jusqu'à même être oublier.


 



La nuit, d'Elie Wiesel

Elie Wiesel nous raconte son histoire avec la vision d'un adolescent de quinze ans. Le registre pathétique est assez présent quand il exprime ses sentiments et les réactions de ses parents. « Mon père pleurait. C'était la première fois que je le voyait pleurer. Je ne m'étais jamais imaginé qu'il le pût ». Le jeune homme voit les horreurs causées par la guerre et la cruauté des Allemands à travers ses yeux d'enfant. Il perd peu à peu ses illusions sur la vie et la religion.

Le registre polémique aussi est présent car, en vivant l'horreur dans les camps, l'auteur fini par renier Dieu, ce Dieu qu'il aimait tant au début du roman. Il ne voit pas pourquoi il prierait un Dieu qui les torture, lui et tous les autres détenus.

Au premier abord, on pourrait penser que, dans un roman où est raconté une expérience horrible, vécue par l'auteur, on trouverait plus de pathétique pourtant, le narrateur ne s'épanche pas tant sur l'atrocité de son emprisonnement. Cette vision est présente tout de même mais moins que l'on pourrait le penser. 


21 janvier 2009

Dachau

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Les fours à crématoire du camp de Dachau

20 janvier 2009

Le traitement des hommes dans les camps

On apprend, dès le début, la manière dont les SS déshumanisent les détenus. Ils n’ont plus d’identité, de propriété ni même de droits. Ils sont traités comme des esclaves et nommés par des numéros correspondants à leur date d’arrivée et leur nationalité. Les détenus se font humilier régulièrement sans raison, ou se font abattre pour des jeux d’argent par les SS.

« Les trois "anciens", des aiguilles à la mains, nous gravaient un numéro sur le bras gauche. Je devins A-7713. Je n'eus plus désormais d'autre nom. » Elie Wiesel

Elie Wiesel nous raconte son arrivé dans le camp d'Auschwitz Birkenau, et nous explique ce les nazis faisaient subir aux détenus. Ils étaient marqués à vie et désignés par le numéro inscrit sur leur bras.

« Hâftling : j'ai appris que je suis un Hàftling (détenu). Mon nom est 174517 ; nous avons été baptisés et aussi longtemps que nous vivrons nous porterons cette marque tatouée sur le bras gauche. L'opération a été assez peu douloureuse et extrêmement rapide : on nous a fait mettre en rang par ordre alphabétique, puis on nous a fait défiler un par un devant un habile fonctionnaire muni d'une sorte de poinçon à aiguille courte. » Primo Levi.

Ces détenus ne sont plus que des "numéros", leur prénoms, noms, tout ce qui révèle être  leurs identités ont été effacé. Les SS ne prennent plus en compte les règles d'hygiène dont une être humain doit avoir pour pouvoir rester en bonne santé malgré les affreuses conditions de vie avec lesquelles ils vivent. On peut les comparer à du bétail qui se font marquer au fer, un par un, leurs tatouages qu'ils garderont à vie.


« En quelques secondes, nous
avions cessé d'être des hommes. » Elie Wiesel

Elie Wiesel nous raconte comment les Allemands déshumanisaient les détenus. A peine arrivés dans le camp, ils devaient se déshabiller et courir. On leur lançait des habits qu'ils devaient attraper au vol. On leur prenait tout ce qui leur restait de leurs biens. L'auteur nous explique aussi que les nazis ne les regardaient même plus comme des hommes mais comme des animaux.

« Il nous observait comme une bande de chiens lépreux s'accrochant à la vie. » Elie Wiesel




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Robert Merle, dans son roman, nous offre une vision des camps de concentration du point de vue nazi. Les déportés ne sont, aux yeux du narrateur, que des objets qui sont là pour être exécutés. Il voit ce génocide de façon technique. La seule chose à laquelle il pense est d'obéir aux ordres. Il ne considère pas les détenus comme des hommes. C'est à peine s'il parle d'eux comme tel, on se demande même s'il les voit, s'il est conscient qu'il contribue à l'extermination d'un peuple. Son but premier est de servir son pays. Les prisonniers lui servent de cobayes pour ses expériences vis à vis de la solution finale. Il se sert d'eux pour vérifier quels gaz marchent le mieux et en combien de temps.


20 janvier 2009

Auschwitz

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Le camp d'Auschwitz

19 janvier 2009

Auschwitz

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Les Blocks des déportés d'Auschwitz 

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